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Le premier problème de cette photo est
la profondeur de champ
: les bouquets de chrisanthèmes doivent être nets, du premier au dernier !
... Et, ici, le premier plan est flou ! Problème de profondeur de champ : pour un réglage donné de la mise au point, donc de la distance , la partie nette en premier plan est plus courte que la partie nette en arrière plan. Donc, lors de la mise au point, pour que l'autofocus donne un bon résultat, il faut viser le premier tiers du bouquet, pas le milieu ! Autre choix du photographe : il veut faire ressortir plutôt une fleur que d'autres. Il en a tout à fait le choix ! Mais, dans ce cas, seul la zone du bouquet choisie doit être nette. Donc, si l'avant plan est flou, l'arrière plan doit l'être aussi ! C'est aussi un problème de profondeur de champ !!! |
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Le responsable de la profondeur de champ, c'est le diapragme ou
ouverture.
Plus le diaphragme est fermé, plus la profondeur de champ est grande. Premier choix : la totalité du bouquet est nette : le diaphragme est fermé : f/11 ou plus. Deuxième choix : seulement une fleur est nette : la diaphragme est ouvert : f/5.6 ou moins. |
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Le temps de pose, ici, ne semble pas être un problème : l'éclairement est bon.
Il suffit de choisir une vitesse courante, 1/100° environ avec une sensibilité moyenne de l'ordre de 100 à 200 ISO pour être dans les forchettes de choix de profondeur de champ suffisantes. |
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Il n'y a jamais une seule vérité en photgraphie. En revanche, il faut maîtriser les paramètres de prise de vue et leurs effets sur la photo pour exprimer la vérité qu'on souhaite.
Le problème est que le lecteur est souvent inconscient de ces phénomènes : il lit l'image, c'est tout. C'est donc au photographe de guider son lecteur et de l'emmener là où il veut aller... en choisissant ses conditions de prise de vue. Alors, pourquoi ne pas choisir les modes automatiques ? Oui, mais là, ce n'est pas le photographe qui guide le réflexion ou la sensation du lecteur. |
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