Toul - Toulouse - Toul
Du 15 au 18 janvier : Aller - Retour qui déménage ...
En guise d'excuses ...
... à mon absence à la réunion du 17 janvier.
15 janvier 5h30 : Départ pour Toulouse.
Les meubles partent en camionette par un matin plein de brouillard.
Avantage photographique : l'appareil est nettement plus haut sur la route que dans une voiture de tourisme. Donc, il faut en profiter.
Pendant ce temps, les membres du
Groupe Photo Malraux
vont tenir l'Assemblée Générale de Constitution de l'association qu'ils mijottent depuis près d'un an.
Je n'en serai pas physiquement. Mais, j'en rapporte une sorte de petit reportage.
Pour leur montrer que je pense (un peu) à eux.
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Des couleurs du soleil levant
Nous sommes partis très tôt.
Dans une brume épaisse.
Le jour se lève, le brouillard aussi.
Tout ce qu'il faut pour profiter des spectacles sous une lumière incomplète et pourtant vive.
Observer. Dénicher le spectacle. Viser... Shooter.
Quelques secondes, à 110 km/h. Avec l'impossibilité de doubler le cliché.
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Réagir «comme l'éclair»
Le paysage défile... des deux côtés.
Comment choisir la photo ?
Ici, par exemple, un éclair d'acier perce le brouillard finissant.
Mais, l'orientation bouge à toute vitesse. Le brillant du soleil sur le métal va disparaître d'un mètre à l'autre... *
* : D'où l'idée déjà martelée : l'appareil doit déjà être préréglé pour faire la photo.
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« Une pause toutes les deux heures »
C'est une recommandation de
la Prévention Routière
que nous appliquons volontiers.
Nous sommes sur la grande station
Isardrôme
que tout le monde connaît pour s'y être arrêté au moins une fois en partance dans le Sud pour les vacances.
Aujourd'hui : personne ! Ou presque : nous sommes accueillis par un petit groupe de colverts qui quémandent un petit bout de pain.
Ils sont tranquilles : en tout 10 véhicules sur l'immense parking !
Cette image est la seule présentée qui ne soit pas prise au travers du pare-brise, à plus de 110 km/h au régulateur.
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En route vers l'Ouest
La vallée du Rhône
défile ; Velz=ence, Mornas, Tricastin...
Puis
la Languedocienne
: le pont sur le Rhône, les villages typiques ...
Un peu après
Montpellier
, au sommet d'un dos d'âne : le spectacle des
Pyrénées
apparaît, grandiose.
La brume du matin a disparu. Celle d'été n'est naturellement pas encore installée.
Profitons, profitons ! Car, on dit ici :
« On ne voit pas les Pyrénées parce qu'il pleut. Si, par hasard, on les voit, c'est qu'il va pleuvoir ! »
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La visibilité nous poursuivra jusqu'au bout du chemin. Mais, les nuages veillent à ce qu'il pleuve bientôt...
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Des champs d'éoliennes
On a souvent dit que seule la vigne pouvait pousser dans les contrées sèches et arrides
des Corbières.
Depuis, on a inventé les éoliennes.. qui ont poussé comme de la mauvaise herbe !
Je n'étais pas passé par là depuis fort longtemps. L'indépendance énergétique marche bien dans les contrées ventées **... quand il y a du vent ... Aujourd'hui, c'est putpot calme.
Mais aussi quand il n'y en a pas trop : la semaine prochaine, quand nous repasserons, les éoliennes seront «en drapeau». C'est ça, les énergies nouvelles ? Le meunier
d'Alphonse Daudet
savait, lui, qu'il ne pouvait pas travailler tous les jours.
Note ** :
vent que l'on retrouvera la semaine suivante pour le deuxième voyage : une tramontane, terrible pour nous étrangers à ces contrées lointaines, nous a bousculés sur ce passage aux reliefs propices à l'effet Venturi.
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Le retour
Le temps de repeindre toutes les pièces de la maison ( 7 ! ), de vider le camion, de monter les meubles, quelques petites autres choses ... et un bon dodo, nous reprenons la route 2 jours plus tard.
Nous quittons
Toulouse
à l'aube. A cette saison, le jour n'est pas trop matinal. Mais les brumes et brouillards du matin baignent encore la campagne et soulignent les reliefs.
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Les murs de Carcassonne
Nous longeons
la Cité de Carcassonne
au moment où le soleil d'hiver commence à réchauffer ses pierres.
Les couleurs de saison permettent un éclairage particulier propice à un conte médiéval.
Là, comme pour beaucoup de clichés, la fenêtre de tir est réduite : éviter les camions qui roulent dans l'autre sens, éviter les bosquets qui longent la route à une fréquense insoupçonnée. J'ai oublié les panneaux de signalisation et la zone de visibilité du monument est parcourue en quelques dizaines de secondes.
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L'étang de Tau
Nous sommes redescendus des
Corbières
. C'est maintenant le littoral méditérrannéen. Avec ses plages estivales.
Ici, les parcs à huitres de
l'étang de Tau.
Toujours sous un voile nuageux qui limite la lumière du soleil déjà si chiche à cette saison.
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A la volée
Au détour d'un coup d'oeil : cette lumière dans les panaches veloutés de cette plante cachée dans un replis de terrain, à quelques mètres de l'autoroute.
« De la lumière, de la lumière, toujours de la lumière ».
C'est une devise à s'appiquer le plus possible en photographie.
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Les postes de péage de l'autoroute comme on aimerait tant les trouver quand on part en vacances !
Ici, le poste de
Vienne
au retour, juste avant
Lyon
, dernier contact avec le Sud.
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Déjà de retour à Lyon
Le soleil d'hiver, sans un nuage, arrose la ville : depuis
le Rhône
que nous traversons à
la Coline de Fourvière
avec sa basilique.
Bien sûr, il manque beaucoup d'images sur tout le voyage : 150 à l'aller et un peu plus au retour.
Mais, c'est un coup de coeur, donc limité en présentation et qui doit rester une histoire courte. J'ai privilégié présenter les images inhabituelles sur ce parcours qui est bien connu de tous.
En plus du plaisir de faire des clichés dans des conditions particulières,
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L'infini
Ou le trombonne gigantesque planté à la sortie de
Lyon
( quand on rentre ).
Bientôt, je reprends le volant. Fini pour les photos. ***
Bilan photographique :
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Aller :
320 clichés dont
149 retenus
et 152 rebutés
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Retour :
264 clichés dont
164 retenus
et 100 rebutés
Et quelques uns à la poubelle : 18 à l'aller et 22 au retour. Mais, ily en aura d'autres dans les séries de rebutés
Inutile de préciser qu'à l'époque de l'argentique, un périple avec autant d'images était impossible.
Merci aux nouvelles technologies.
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*** Encore une pour la route ...
... et ce qu'on y rencontre.
Ici, sur un plateau, deux vieilles voitures Mercedes rentrant en Allemagne, au vu de l'immatriculation du véhicule qui les transporte.
L'une était une berline classique. Mais l'autre méritait le détour.
D'où cette image complémentaire pour les amateurs.
Pour les amateurs, toujours, détail du tableau de bord

*-*
*-* : l'image proposée est un agrandissement de celle présentée ci-contre.
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Conclusions
C'est la première grande
expédition photographique
que j'effectue avec mon nouvel appareil. J'en tire plusieurs remarques :
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De la photo en véhicule :
et en camionnette pour ne rien arranger, il faut être extrêmement rapide. Entre le moment où on trouve un cliché et le moment où il faut shooter, on n'a que quelques secondes, voire quelques dixièmes de secondes pour réagir.
Il faut donc maintenir en permanence l'appareil dans les conditions de prise de vue de l'instant avec les changements de luminosité, de clarté de l'atmonphère, le zoom, etc.
Les parasites sont nombreux. Et il faut passer au travers. Par exemple, le cahos que l'on n'a pas préssenti et qui dérègle complètement le stabilisateur ... qui n'est pas fait pour ça ! Remarque : si le conducteur est aussi photographe, il peut être d'une grande utilité pour prévenir des
fenêtres de tir
.
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De l'appareil :
les premiers résultats sont prometteurs. Je sais qu'il marche bien, mais il faut que j'apprenne à m'en servir. Et ça, c'est plus difficile !
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De la photo rapide :
l'exercice est excellent pour apprendre à préparer et à manipuler son appareil très vite.
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Du tri des clichés :
au vu des conditions, la perte est énorme, compte tenu de tous les aléas incontrôlables et, naturellement incontrôlés. La case rebut et la case poubelle travaillent à fond. Tant pis pour les clichés qu'on aurait aimé voir réussi. Comme je l'ai déjà dit : il faut être intransigeant sur les résultats.
J'espère que vous aurez apprécié la balade. Autant que j'ai eu plaisir à vous la proposer.
A bientôt.
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