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De la photo animalière
Il suffit de visiter
le Festival de la photo animalière de Montier en Der
pour comprendre quelques petites idées simples :
- la débauche de matériel : tous, nous rentrons éblouis par les diamètres et les longueurs des téléobjectifs sur les stands des constructeurs - la qualité des images présentées : chacune des images peut être oscultée à la loupe : on compte le moindre poil, le moindre détail d'une plume, etc. - les difficultés d'approche : on se rend vite compte qu'il ne suffit pas d'attendre pour faire une photo. Il faut aller la chercher. Et souvent très loin et dans des difficultés qu'on imagine pas. - la connaissance des conditions de photographie : de la biologie des milieux à l'éthologie de chacune des espèces qu'on souhaite atteindre. Et, en plus de tous ces obstacles, savoir humblement utiliser son appareil. Alors, les premiers résultats de chacun sont plutôt en dessous des pâquerettes ? Oui ... et Non Oui : parce que, comparé à la journée qu'on vient de passer, on est vraiment des rigolos ! Non : parce qu'il faut bien commencer par un bout. Et on n'a pas le choix ! On commence par le bout où il faut griller de la pelloche avant d'avoir le premier prémisse de résultat. Alors, n'ayons pas peur des mots ni des critiques. Notre objectif est d'arriver à sortir des images présentables. D'où : - Première résolution : j'apprends à bien maîtriser mon appareil. C'est déjà commencé. Ouf - Deuxième résolution : je suis modeste : je m'attaque à des bestioles que je peux atteindre depuis ma chaise longue. - Troisième résolution : j'accepte toutes les critiques qu'on me fait à une condition indispensable : qu'elles me fassent avancer. |