Première raison d'avoir un appareil photo : conserver des souvenirs de ses proches.

          De la photo simplissime ? Pas vraiment !

          De la photo entachée d'une énorme affectivité ? Assurément !

          Et pourtant, combien de photos dites « photos de famille » peuvent être présenter comme images de collection ?

          D'abord, c'est presque 100% de nos photos ...

          On a tous commencé par là.

          C'est la photo la plus facile à faire : on a toujours les sujets à sa portée.

          Pourtant, c'est certainement le type de photos où il y a le plus de progression possible.

          Le premier handicap de la photo de famille est qu'on verse sur elles tellement d'affectivité qu'on fait avec elles une énorme erreur :
          Quand on lit une photo de famille, on ne voit pas l'image qui est sous nos yeux. On voit le ou les personnages qu'elle représente avec toute l'émotion que cela peut engendrer.

          D'où : le premier travail du photographe amateur qui souhaite aller au-delà de la photo de famille :

être capable de voir l'image qu'on a sous les yeux pour ce qu'elle est : une image. Avec ou sans intérêt.

          Ensuite, il est possible d'ananlyser les clichés pour en sortir les qualités et les défauts. Nom pas les qualités et les défauts des sujets, mais ceux du cliché. Seulement ceux du cliché.

          Le sujet est évident : c'est la famille !
          Oui, mais ...

          Sommes-nous toujours à la grande époque des fratries en rang d'oignons devant une haie ou un paysage de vacance ?
          Nous sommes à l'époque de la mise en scène. Nos matériels permettent des prises de vues dans des conditions inimaginables il y a peu. Alors, profitons-en au maximum.

          Mettons de l'action dans nos images.

          Dans la photo de famille, peut-être plus qu'ailleurs, pour être remarquée, l'image doit être la plus parfaite possible :
- netteté du sujet ;
- mise en scène ;
- respect des conventions de lecture des images,
- etc.

          La technique doit être la plus transparente possible.

          Le moyen en est de travailler la composition. (Merci le post-traitement !)

          Chacun apporte 2 images :
- une image considérée comme parfaite, ou presque...
- une image considérée comme ratée.

          Sur ces images, on analyse les trois points ci-dessus :
- Quelle est la charge d'affectivité que j'affecte àma photo ?
- Le sujet est-il bien celui que je voulais y mettre ?
- la composition sert-elle le sujet de «ma» photo ?

          Chaque photo est présentable sous deux formes :
- le cliché brut de l'appareil ;
- la photo reprise en post-traitement.