1 - les clichés sont triés : lors de la lecture critique, les clichés ratés ont déjà été éliminés.
          Ne sont plus à traiter que :
- les clichés bien faits dès la prise de vue : vraisemblablement 20 % si on est bon. 10% si on est très bon.
- les images dont les défauts sont mineurs et peuvent être corrigés simplement : vraisemblablement 75% à 85 % des clichés.
- les images médiocres et au-delà qu'il faut sauver parce qu'irremplaçables : 2 à 5% maxi.

          2 - les clichés sont traités avec objectivité et, surtout sans l'affectivité que ne maîtrise pas encore le photographe débutant dans le post-traitement.
          L'image sera vue par des lecteurs qui ne connaissent pas les raisons ni l'environnement de la prise de vue. Au laboratoire, il faut apprendre à ne plus être assujetti à cette loi.

          1 - Eliminer les défauts mineurs de la prise de vue :
          Même avec beaucoup de soins, par exemple : une image rigoureusement horizontale est rare.

          2 - Eliminer les parasites de l'image qui brouillent le sujet.
          Même avec d'infinies précaution, en photgraphie instantannée, le photographe est victime d'éléments difficiles à maîtriser, comme, par exemple, le personnage qui passe au moment inopportun devant l'objectif

          3 - Adapter le format de l'image au support qui la présentera au public.
          Si certaines présentations ne sont pas limitées, d'autres sont rigoureuses. Par exemple, les images destinées au montage vidéo doivent être rigoureusement du même format.

          4 - Préparer l'archivage des images.
          Les fichiers sources sont définis par des conditions dont le photographe n'est pas maître :
- taille des fichiers
- format de sauvegarde, etc
          Pour la conservation, il faut mettre en place une procédure à laquelle on tient au fur et à mesure des travaux.

          5 - Acquisition d'expérience personnelle.
          C'est en retrouvant les défauts à corriger en post-traitement qu'on s'améliore le plus :
- comme, par nature, on est plutôt peu courageux, rectifier toujours le même défaut sur des séries d'images, ça fatigue énormément
- c'est en comparant le résultat d'une prise de vue aux conditions de cette prise de vue, qu'on se rend compte au mieux de tous les paramètres qu'il faut prendre en compte avant de déclencher.

          1 : Quel est le sujet : il s'agit ici de l'activité des membres du mini-atelier à la cathédrale, le 18 octobre dernier.

          2 : Quels éléments représentent le sujet : 3 actions différentes :
- Omar et Alain qui disputent le bout de gras dans l'allée ;
- Gérard et Martine en conciliabule au fond ;
- François qui fonce vers sa future image.

          3 : Quels éléments perturbent le sujet :
- Un personnage étranger au groupe dans l'image ;
- Un paquet de chaises inutiles en premier plan à droite.

          4 : Quels éléments peuvent perturber la lecture de l'image :
- Défauts géométriques : image bien droite et défauts de perspective
- Luminosité dans la nef

          Les différentes actions sont réalisées par les auteurs des images
- soit en travail de groupe
- soit en travail individuel
          Avec pour objectif ; acquérir la dextérité nécessaire et suffisante pour réaliser cette première phase de post-traitement dans les meilleures conditions possibles.

          Si possible : chacun vient avec son ordinateur portable.