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Caractéristiques des objectifs

          La documentation utilisée est visible sur le site Internet de Canon

Les données « commerciales »

Doc Canon du 28/300 série L.
          Ces informations sont lisibles par « le grand public ». Elles sont donc empreintes de notions marketing plus ou mopins compréhensibles. Mais, elles donnent les premières informations indispensables.

          La désignation :
- marque : ici Canon
- série dans la marque : EF = optiques pour 24x36
- focales : la plus petite / la plus grande
- ouvertures : à la plus petite focale / à la plus grande focale
- spécificités particulières : spécifiques à chaque marque. Ici :
          - série L : meilleures produits Canon
          - IS : objectif stabilisé
          - USM : système des moteurs de l'autofocus

          La désignation donne déjà un maximum d'informations primordiales sur l'optique. Mais, elle est spécifique à chaque marque.

          Caractéristiques commerciales : elles sont un résumé des caractéristiques techniques. Mais empreintes de sensibilité mercatiques.
          En voici un décriptage :
          - Zoom : information en complément de la désignation, en référence plus au cinéma qu'à la photo.
          - Qualité série L : c'était déjà dans la désignation. Promet une étiquette de prix assez lourde !
          - Stabilisateur d'image : important car il représente un egrande part du pris de l'objectif.
          - Distance mini de mise au point : à lire en repère pour la macro.
          - Retouche manuelle de la mise au point : avantage technique intéressant.
          - Etanchéité à la poussière et à l'eau : information importante, quoique incomplète. Etanche à quel type de projection ?
          - Diaphragme de type circulaire : information technique importante, mais pas vitale à ce niveau d'information.
          - Mesure de distance : ajout d'un argument commercial.
          - Traitement optimisé pour une utilisation avec les boitiers numériques : important puisque c'est avec ce type d'appareil qu'on utilisera l'objectif. Dénote des caractéristiques optiques très pointues, à mon sens hors du champ du photographe amateur.

          Ces informations à caractère commercial changent d'une marque à l'autre, d'un objectif à l'autre. Et, naturellement, les infos données ici, sont des bonnes informations. Pour les mauvaises , il faut gratter un peu plus loin.

          Note de l'auteur : pour avoir utilisé régulièrement cette optique, pour trouver du négatif , il faut vraiment gratter loin ! Et si on en trouve (il y en a !), c'est tellement effacé par les avantages ! ... ...Sauf le prix qui fait vraiment mal au porte monnaie ! (voisin de 3000€ )

Les données techniques

Doc Canon du 28/300 série L lisible sur Internet.


          Pour pouvoir utiliser cet objectif de temps en temps, voici mes impressions :
          - Principal défaut : il faut le porter ! Avec l'appareil photo, cela fait un ensemble embarqué de 2,5 kg. Au bout de 2 heures ou de reportage, il fait vraimenet mal à l'épaule.
          - Autre petit défaut : les problèmes géométriques engendrés par le zoom 11x : c'est physiquement mathématique.

          Mais, en regard des avantages :
          - Gamme de focale : dans la seconde photographier un petit escargot sur une feuille d'iris puis croquer Panisse qui arrive au galop ( Panisse, c'est un boudin à pattes très sympatique ) sans avoir à changer l'optique, c'est d'un confort extraordianaire.
          - Qualité photo : rien à redire, hors les défauts géométriques cités plus haut.

          Conclusion : si vous pouvez vous le permettre, permettez-vous le !
          Si les données techniques sont plus précises que les données commerciales, il faut aussi savoir les décripter.
          Les données principales sontexpliquées dans les différentes pages traitant de la Prise de vue .

          - Angle de champ : c'est une donnée mathématique rigoureuse. Mais, la focale est plus parlante pour l'amateur. Ici, les valeurs sont données pour une utilisation Full frame , donc 24x36. Pour utilisation sur APS-C, il faut réduire les angles.

          - Construction optique (lentilles/groupes) : rend compte de la complexité de l'objectif... et de son prix !

          - Nbre de lamelles du diaphragme : plus il y en a, plus le trou de lumière est circulaire. Et meilleure est la transmission de la lumière dans l'objectif. Généralement 6 sur les optiques moyenne gamme. Et plus si ... affinité.

          - Ouverture minimale : moins importantes que l'ouverture maximale, donnée dans la désignation de l'article. A mettre en relation avec plusieurs données positives, comme la sensibilité du capteur, la profondeur de champ, ou négatives, comme la diffraction.

          - Distance de mise au point : important de savoir si cette distance est unique pour l'objectif ou si elle varie en fonction de la focale. Avec cet objectif, on peu faire de la macro à 300mm.

          - Grandissement maximum : donnée intéressante en macro

          - Moteur AF : principe de motorisation de l'autofocus. De là dépendent quelques données comme la rapidité de réglage et le bruit engendré.

          - Diamètre du filtre : information à prendre en compte le jour de l'achat de l'objectif : un filtre UV, au minimum, protège la lentille frontale des agressions. Indispensable sur une optique à ce prix !

          - Diamète maxi - longueur : pure information inutile. Il suffit d'avoir un sac assez grand. Et cela se voit à l'oeil. Mais, c'est bien dans un catalogue.

          - Poids : information pas négligeable. Trop léger, on bouge facilement. Trop lours ... il faut le traîner ! Pour cette optique, c'est pas négligeable ! C'est même le principal obstacle à surmonter. Il est très lourd.

          - Grandissement avec tube allonge : moyen utile en macrophoto. J'ai des bagues pour mon Edixa, achetées en 1966 ou 1967. Je m'en suis servi au moins ... 2 fois !

          - Parasoleil : accessoir important pour éviter les ennuis du soleil dans l'objectif.

          - Etui : dans le sac, cela ne sert pas à grand chose, sauf à augmenter le poids. Mais, pour le rangement...

          - Porte gélatine : accessoires professionnels. Jamais vu dans le monde amateur. Utilisé pour des effets de couleurs.
L'escargot. Panisse.

Les données « laboratoire »

          Elles sont plus difficiles à avoir.
          Les fabricants ne les diffusent pas facilement : il y a autant à se faire battre qu'à y gagner. Un objectif étant une somme compromis techniques à tous les niveaux, accentuer un avantage revient à accentuer en contre-partie un défaut.

          Pour avoir des infos à peu près correctes, il faut lire la presse spécialisée. Des grandes surfaces de vente publient des articles, comme la FNAC.
          On trouve des reportages dans les revues spécialisées en photographie.

          Il y a deux types de données :
               - les informations concernant les lentilles, les plus importantes ,
               - les informations concernant les autres éléments de l'objectif.

Les informations sur l'optique

          Dans le jargon professionnel, on objectif est un caillou . Pourquoi ?
          Parce qu'un objectif est fabriqué « en verre ». Mais, ce verre est de plus ou moins bonne qualité.

          Les problèmes à résoudre sont relatifs à la façon dont les rayons lumineux traversent l'objectif :
               - problèmes de traversée des zones en verre : chacune des lentilles
               - problèmes de traversée des zones sans verre : entre les lentilles
               - problèmes de traversée du contact entre le verre et le «sans verre» et entre les surfaces des lentilles collées les unes aux autres ( problèmes dans les groupes de lentilles )

          Pour faire simple : moins l'objectif a de lentilles, moins il y a de problème ? Oui, mais si on met plusieurs lentilles, ou plusieurs groupes de lentilles, c'est qu'il y a des raisons ! Exemple : l'objectif ci-dessus compte 16 groupes de 23 lentilles au total... Ce qui explique son poids !


Pouvoir séparateur - Piqué

Pouvoir séparateur


          C'est la capacité d'un objectif à reproduire fidèlement des points distincts, aussi proches soit-ils.
          Cette grandeur se mesure en lignes par mm. Sur 1millimètre, je peux lire distinctement combien de lignes ? Une centaine est un minimum pour une bonne optique.

          Problème avec le numérique : les photosites ont une certaine surface et ils sont répartis sur le capteur à une certaine distance les uns des autres.

          Exemple capteur 1 : chaque trait de la mire est lu par un photosite. Il y a alors bonne adéquation entre l'objectif et le capteur.

          Exemple capteur 2 : chaque photosite « voit » deux lignes. Mais, en fait, un photosite est capable de lire une et une seule information. Donc, chaque photosite ne « voit » qu'une seule ligne. L'objectif est donc trop performant vis à vis de ce capteur.

          Exemple capteur 3 : un photosyte sur 2 « voit » une ligne. Dans ce cas, le capteur est capable de rendre une image correcte avec un objectif capable de transférer plus de lignes au mm, donc ayant un pouvoir séparateur plus grand.


          Principe de la mire : on photographie un dessin représentant des traits (noirs) à une distance donnée. On recherche la distance où les lignes représentées sur la surface sensible ( bleues ) ne se distinguent plus. Avec quelques lois mathématiques, on peut calculer le nombre de lignes par mm en connaissant la distance de prise de vue.
          Pour se faciliter la tâche, en fait, une mire contient plusieurs dessins avec des lignes à différents espacements. Et on recherche à partir de quel dessin l'image n'est plus correcte.
          Les dessisn des lignes sont dans tous les sens et cette mesure se fait en plusieurs points du capteur.
          En général, le meilleur pouvoir séparateur est au centre de l'optique.

          Note : le principe de la mire est toujours valable. Mais, aujourd'hui, on dispose de machines capables de faire ce type de test plus facilement.
Le piqué
          Cettte notion est à prendre en compte en premier dans le compromis Choix de l'optique / Budget.



          Pas fait exprès !
Mais, sur le graphique joint, il s'agit d'un Canon 5D Mack II équipé d'un objectif 24/70, série L.
Si c'est pas la crème !
          Le pouvoir séparateur considère une mire dont les traits sont noir sur blanc. Mais, dans la réalité, il s'agit de nuances de gris... ou de nuances de couleurs. D'où la notion un peu plus complète, mais aussi plus suggestive : le piqué.

          Comme pour le pouvoir séparateur, le piqué n'est pas constant en tout points de l'objectif

          Le piqué n'est pas non plus constant en fonction de l'ouvertue du diaphargme : en général, il est meilleur dans les ouvertures moyennes, moins bon en grande ouverture, moins bon aux petites ouvertures.

          S'il s'agit d'un zoom, le piqué n'est pas constant d'une focale à l'autre. Ici aussi, il faut éviter les extrêmes.
Mesure de piqué.

Contrôle du piqué
          Il est facile de constater le piqué de ses objectifs.
          A condition que les prises de vues soient parfaites :
- pas de bougé de l'appareil,
- pas de bougé de sujet,
- mise au point parfaite
- pas de voile atmosphérique,
- ...

          Ce contrôle doit se faire avant tous traitements des images tests.
          Voici comment je procède.

          Je cherche un cliché sur lequel les risques de malfaçon sont les plus faibles possible.
          Sur une image d'un visage, l'oeil est un endroit stratégique. Prenons par exemple l'oeil .. d'un pélican.

          Sur mon Toshop préféré, je porte la taille de l'image à 100% pour être au maximum de grandissement. Au-delà, la pixellisation apparaît. Le test serait erroné.
          Je recherche une zone avec le maximum de détail à observer. Donc, ici, l'oeil. Deux avantages : en plus des détails, il est « au centre de l'image » au moins assez pour être dans la zone de meilleure qualité de l'objectif.
          J'évalue la chance d'avoir des détails. Par exemple, si l'oiseau est à une dizaine de mètres, le détail des plumes sera limité. En revanche, je peux évaluer les détails sur la zone sombre du bec.

          Le cliché complet est de 3888 x 2592 pixels, soit 10 077 696.
          L'image de l'oeil fait 300 x 300 pixels, soit 90 000
          Le rapport de surface est donc de l'ordre de 90 / 10 000 = 0,9 %


Recherche du piqué.
          Les conditions de la photo sont importantes : focale : 300 mm , ouverture : f/13, temps de pose : 1/100°
          L'opération peut naturellement s'effectuer dans différentes zones du cliché, notamment dans les coins, zones les moins performantes sur tous les objectifs.

Autres exemples
          Image prise sur le cliché original sans retrouche.
          L'image de droite est accentuée. Règlage : 100

          Objectif : Canon EFS 17/85

          Distance du sujet : 1,5 mètres
          Exemple d'une chevelure. On peut avoir une idée de la finesse des détails et du rendu des couleurs et des différents tons.

Image d'origine.

          Image avec une accentuation de 100.


Image accentuée.
Limite de la méthode


          Ici, la profondeur de champ est peu étendue.
          La zone de test doit dont être séléctionnée dans la zone la plus nette de l'image.

          Il va de soit qu'avec une telle image, on ne peut pas avoir d'information sur les zones périphériques qui sont floues pour d'autres raison que le pique.

Risque d'erreur.
Le vignetage
Objectif EFS 17/85
Focale : 44 mm

Depuis le col de Petit St Bernard.
          Le vignétage est visible surtout dans les fonds de ciel unis. Si l'image s'assobrit de plus en plus vers les bords, pour former une sorte de halo, c'est le vignetage.
          Tous les objectifs ont un diamètre en relation avec la diagonale du capteur ( la focale, voir plus haut ) . Si ce diamètre n'est pas assez grand, les bords sont mal éclairés ***.
          On voit les images comme depuis un tunnel cylindrique.

          Note : ici, l'assombrissement du ciel est plus la cause de l'éclairement par le soleil trop matinal, venant de la droite de l'image.

          *** : l'explication ne va pas plaire aux vrais photographes. Mais, je pense que la compréhension est facilitée.
          Je ne trouve pas d'image plus parlante dans ma collection. Ici, l'image présentée est assombrie pour montrer le dégradé.
          Cliquer la pour la visioner en plein format sans retouche.

La distorsion

          Deux sources de distorsion :
- celle qui dépend du photographe : les défauts inhérents de l'objectif sont accentués par l'axe de prise de vue. C'est le cas le plus courant de la contre-plongée.
- celle qui dépend de la construction de l'objectif :
               - distorsion en barillet : les lignes de l'image ont des allures « de tonneau »
               - distorsion en coussinet : c'est dans l'autre sens.

          Un zoon peut être entaché des deux types de distorsion, suivant la focale utilisée. Dans tous les cas, la distorsion maxi est plutôt du côté des courtes focales.

distorsion en barillet

          Image issue de l'EFS 17/85 Canon

          Focale : 17 mm
          L'image ci-contre est la partie droite du cliché. Elle est affectée à deux niveaux :

- repère vert qui présente la verticale : le montant de la fenêtre est penché vers la droite. C'est un problème de perspective : l'axe de prise de vue est plongeant. C'est un défaut engendré par une position trop haute de l'appareil au moment de la prise de vue.
          En général, le sujet penche de l'autre côté quand il s'agit d'images de monuments, par exemple : Pour mettre tout dans le cadre, on relève l'axe de prise de vue. Et paf !!!

- repère rouge : le montant de la fenêtre n'est pas rectiligne. Il est incurvé. Dans le sens de l'image, on dit qu'il est déformé en barillet.
          Dans l'autre sens, il serait en coussinet.

          Des logiciels permettent de corriger les problèmes de distorsion dus à l'objectif ( pour les autres, il y a la poubelle ! ). Mais, le logiciel corrige pour un objectif précis. Donc, si vous disposez de plusieurs objectifs, il y a des corrections différentes d'un objectif à l'autre. Il faut connaitre les données exif pour traiter ces problèmes.


Distorsion en barillet.

Qualités chromatiques


          La restitution de la couleur n'est pas seulment définie par l'objectif. Aussi, nous n'y faisons peut-être pas autant attention que la distorsion géométrique.
          Les « erreurs » proviennent de l'objectif , du capteur et du soleil mal placé sur l'objectif.

          Si c'est l'objectif : la première est l'aberration chromatique. Elle se produit en général sur les limites de zones. Cette aberration peut être emplifiée par un capteur de trop grande définition, car chaque photosite est capable de retranscrire une toute petite partie de l'image ... dont les défauts minuscules.

Aliasing - Franges
          Pour les deux images :
- focale : 300 mm
- distance de prise de vue : environ 100 mètres
- agrandissement :
          maxi : 1/1

Images brutes, avant retouche.
          Les deux images ont été faites à 5 mn d'interval, du même endroit.

Canon L 28/300.
          Noter les liserés irisés au bord des dorures.


Canon EF 75/300, époque argentique.

          Ces deux images font ressortir un autre problème : le calage des autofocus : l'image de droite est bien visée sur le globe. Alors que l'image de gauche donne l'arrière plan plus net. Les appareils dernière génération expert ou plus donnent la possibilité de caler les autofocus sur les capteurs.
Le flare

En anglais : reflet
Un endroit introuvable au Maroc : Ansa.
          Le flare est une altération dont aucun objectif ne sait se défendre seul.
          Plus l'objectif est lunimeux, donc plus son ouverture maxi est grande, plus il est sensible dans les petits diaphragmes.
          En fait, plus on ferme le diaphragme, moins il passe de lumière « utile » pour l'image. Mais, plus les reflets sont prédominants.

          Une autre manifestation du flare, c'est les petites zones hexagonales qui apparaissent en série dans le direction du soleil.
          Parades : le pare soleil et éviter de diriger l'axe de prise de vue dans le soleil ... ou dans l'axe des sources lumineuses trop intenses, comme le flash au travers d'un miroir.

          Quelquefois, c'est joli, non ?

Les informations sur l'objectif

          L'importance des critères listés ci-dessous est de ma responsabvilité. J'accepte volontier d'autres avis. D'autant que j'ai oublié des critères. Merci de me le faire remarquer par un petit message ( Cliquer ici )

Informations importantes

          Ouverture : information de deux ordres :
- photographique : plus elle est grande ( donc plus le nombre est petit ! ) mieux c'est : profondeur de champ, prise de vue avec peu de lumière *-*
- financière : plus elle est grande ... plus c'est cher !

          Autofocus : le choix du moteur est important sur la vitesse de miuse au point. Donc pour la photo rapide, il faut compter là-dessus, même si la performance de l'AF dépend de la classe de qualité de l'optique.

          Stabilisateur : d'autant plus important que la focale est longue. Donc, important pour les zooms. Le stabilisateur permet la photographie avec des vitesses plus lentes que sans. Jusqu'à 3, voire 4 vitesses. **-*

          Nature des lentilles : si le nombre des lentilles est hermétique à qui ne sait pas calculé une optique, en revanche, la matière dans laquelle elles sont taillées et les traitements qu'elles ont subi sont fort important... pour la qualité finale de l'objectif et ... pour son prix.

          *-* : les pros qui utilisent l'objectif 28/300 ci-dessus disent que son ouverture à f/4 est son principal défaut : pas assez lumineux dans les reportages de mariage, par exemple, pour les images dans les églises ou en mairie.

          **-* : si le stabilisateur est inclus dans l'appareil, cette notion n'est pas à prendre en compte. L'ajout des deux principes de stabilisation, dans l'appareil et dans l'objectif s'avère néfaste.

Informations peu importantes

          Construction optique : Quel photographe est capable de calculer un objectif ? Alors, faisons confiances aux opticiens dont c'est le métier.

          Distance de mise au point mini / Grandissempent : ces deux notions liées dans leur utilisation intéressent surtout la macrophotographie. Pour les autres, la distance est moins un problème, d'autant que le défaut général est de prendre les photos de trop loin *--*.

          Diamètre des filtres : quelque soit le diamètre, il faut au moins un filtre protecteur, type filtre UV. Le diamètre pèse peu dans le prix du filtre, en regard du prix de l'objectif.

          Etanchéité : à l'eau, aux poussières. C'est plus important pour les experts et les pros qui sont susceptibles d'utiliser leur matériel dans des conditions plus dures que les photographes «ordinaires». Mais, cela influe sur le prix.

          Angle de champ : on a l'habitude de parler focale. Et l'angle de champ est lié à la focale... Et au capteur, d'où les conversions par rapport au 24x36. Nous, les non pros, restons à la focale. C'est la même chose, mais en plus simple. D'autant que la focale est inscrite sur l'objectif, pas l'angle de champ.


          *--* : c'est pas une raison valable, mais trop souvent constatée.

Conclusion

          J'ai oublié des tas de choses à dire sur les objectifs. Au fur et à mesure que je relirai ma prose pour corriger les fautes d'orthographe, j'en rajouterai certainement.

          Soit vous ne m'en tenez pas rigueur, soit vous lisez des articles de presse ou des bouquins sur ces engins qui sont toujours trop lourds à porter, tant par nous que par nos portes monnaie.
          A ne jamais oublier : si c'est le photographe qui fait l'image, et pas l'appareil, c'est l'objectif qui transcrit ce que le photographe voulait transmettre. L'appareil n'est qu'un serviteur plus ou moins évolué.

          Conclusion : lors de l'achat de matériel, on peut lésiner sur l'appareil. Il ne fait pas lésiner sur l'optique.




 
Ecrit et composé avec GenPh© -CopyrightDepot.com 00035368- V 2.010-5601-MMag du 26/12/2006

  Dernière modification : 21/09/2013