Quelles que soient les époques, quelles que soient les avancées techniques, une photo, c'est :
- Choisir une sensibilité du capteur
- Mesurer la lumière
- Caler le couple Vitesse-Ouverture
- Mettre au point
- Déclencher

          Pendant longtemps, ces opérations se sont faites manuellement.
          Mais, depuis quelques annnées, avant l'avènement du numérique, les microordinateurs implantés dans les appareils peuvent aider aux différents réglages.

          Les appareils proposent plusieurs modes d'aides à la prise de vue

          Très souvent, le choix des modes s'effectue depuis une molette sur le dessus de l'appareil. C'est le cas de appareils reflex. Sinon, c'est par le menu sur les compacts.

          Première famille de modes de prise de vue : la zone élémentaire :
          Cette zone est destinée aux photographes « de photos de famille »
          Laissons-la de côté ici.

          Deuxième famille de modes de prise de vue : la zone création.
          Cette zone est destinée à ceux qui savent gérer leurs paramètres. Donc nous ! Puisque notre objectif est de devenir experts.

          Suivant les marques d'appareils, les modes experts sont sensiblement identiques :
- mode programme : P
- mode dit priorité à l'obturation Tv ou S
- mode dit priorité à l'ouverture : Av ou A
- mode exposition manuelle : M

          Sans oublier le mode parfois bien pratique : Automatisme total , généralement un index vert.

          C'est clair : dans un cas, l'appareil règle tout, dans l'autre, il ne décide de rien.
          Le premier sert quand on n'a pas le temps de régler finement l'appareil. Réussite de la photo garantie à 99% ! (?!)

          Le deuxième sert notamment quand les conditions de prise de vue sont spécialement difficiles à imaginer.
          Le photographe peut alors procéder à différents essais pour affiner les réglages et avoir la bonne image.
          C'est le cas, par exemple, pour les photos au flash dans une grande salle.

          L'appareil décide de lui-même du couple vitesse-ouverture .
          Les autres réglages sont à la charge du photographe :
- autofocus
- mode d'acquisition (vue par vue, rafale,retardateur )
- flash intégré, ...

          Le mode Programme n'offre pas beaucoup d'intérêt dès qu'on utilise correctement son appareil.

          Nous savons qu'à une sensibilité donnée et qu'à une luminosité donnée, la mesure de la lumière donne des couples de deux informations :
- la vitesse d'obutation
- l'ouverture du diaphragme

          Dans ce cas de réglage :
- l'appareil laisse la liberté de choisir la vitesse
- l'appareil cale automatiquement l'ouverture pour obtenir la bonne exposition.

          C'est le réglage idéal pour des images comme à « la Caldé »

          Des deux informations,
- la vitesse d'obturation n'a pas de caractère d'importance : le sujet ne bouge pas.
- en revanche, l'ouverture du diaphragme permet de gérer un critère primordial en photographie : la profondeur de champ.

          Depuis quel point sur la photo et jusqu'à quel point l'image est-elle nette ?
          Deux possibilités :
- on veut une profondeur de champ réduite : il faut une grande ouverture
- ob veut une grande profondeur de champ : il faut fermer le diaphragme.

          En général, l'appareil dispose d'un obrutateur qui sait gérer des temps de pose de plusieurs secondes à moins de 1/1000° de seconde. En fait, la palage est très large, soit une vingtaine de position possibles.

          En revanche, l'objectif dispose d'un réglage d'ouverture, par exemple, de f/4 à f/22, soit 6 positions possibles

          Attention de ne pas choisir une couple incompatible ! Exemple :
- de l'ouverture maxi f/4 à 1/500°s à l'ouverture mini : f/22 à 1/15°s :
               - Choisir le couple f/2,8 à 1/1000°s n'est pas possible.
               - Choisir le couple f/32 à 1/8°s n'est pas possible non plus.
          Solution : quand on sort des possibilités mécaniques de l'appareil et de l'objectif, la solution est de modifier la sensibilité.